Le carnet d’adresses (B2B)

UN AUTRE REGARD …

Rédacteur : Tom Delaey – Fondateur LPGI CLUB

Bonjour à Toutes et à Tous, Chers Membres,

Nous voici arrivés au terme d’une année exceptionnelle pour le secteur de l’immobilier.

La crise sanitaire s’est à nouveau invitée ! Une opportunité pour rebattre les cartes et bousculer l’ordre établi !

Une année marquée par un exode urbain vers les villes moyennes et villages de campagne.

Une activité soutenue grâce à des taux d’intérêts attractifs et des professionnels qui ont su répondre aux attentes des clients.

Notre Ministre chargée du logement s’est d’ailleurs empressée de pointer du doigt les maisons individuelles et notamment leur « non-sens écologique » au regard du ZAN (Zéro Artificialisation Nette), peut-être pour limiter la frénésie.

Permis d’aménager / nombre de logement individuels autorisés à fin octobre 2021 : 255 200 dossiers

Permis d’aménager / nombre de logements collectifs ou en résidences autorisés à fin octobre 2021 : 315 200 dossiers

Source : SDES, Sit@del2

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Sophie Chastanet – Coach en développement personnel et professionnel – spécialisée en immobilier

“Construire des logements est une urgence ! ”

Une phrase mainte et une fois entendue et répétée cette année !

Cela d’autant que viennent s’inviter de nouvelles réglementations (DPE21/22, RE2020, Décret Tertiaire, ASAP, loi climat « fit for 55 »).

Privilégions le recyclage dans toutes ses formes et l’utilisation des matériaux géosourcés et biosourcés, implantons des espaces arborés en nombre important autour des constructions pour limiter les zones de surchauffe urbaines et favoriser la biodiversité, transformons les friches industrielles (150 000 hectares sur le territoire national) pour créer des espaces de vie et de rencontre.

Concernant la densification urbaine, plusieurs sondages en 2021 soulignent que ce n’est pas un souhait pour les habitants, ni un attrait pour les futurs preneurs ou acquéreurs… (Dommage pour la Smart city).

Cela d’autant que 36% des salariés sont en mesure de travailler à distance selon une enquête du Ministère du travail en 2020. 

On peut également se poser la question du calendrier relatif à l’atteinte des objectifs réglementaires de la politique de logement et de la transition écologique.

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Samuel de Saint Laurent – Responsable Stratégie de Développement Weloge – L’immobilier tout compris

Quelles sont les incidences pour les occupants, les propriétaires et les investisseurs ?

Sans être devin, il sera impossible de respecter les délais ! (Pénurie de matériaux et de main d’œuvre qualifiée, problème de certification technique, inflation des prix généralisée sur fond de crise économique et sociétale).

Rien de plus normal, si l’on considère que la France n’est pas en reste en termes d’innovation fiscales et réglementaires (encadrement des loyers, limitation nombre de nuitée à 120 jours, permis de louer, taxes, etc.)

Certains propriétaires ont déjà pris les devants …

Les répercussions sur le marché de l’immobilier peuvent être importantes lorsque l’INSEE mentionne que 24% des ménages en France (multipropriétaires) possèdent 68% des biens immobiliers situés notamment dans les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille.

Les biens situés en copropriété étant les plus à risque compte tenu des difficultés à faire voter les budgets de rénovation thermique auprès des propriétaires.

De la pédagogie et de la volonté seront encore nécessaires en 2022 malgré les aides privées et publiques.

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Pascal Buscarlet – Formateur Consultant, Expertise copropriété – Fondateur Academissimmo

Le secteur de l’immobilier tertiaire est très inégal en termes de résultat selon les classes d’actifs !

L’immobilier de bureaux souffre et a du mal à retrouver son niveau d’avant crise sanitaire (2019) selon Immostats.

Les mesures sanitaires, la crainte des salariés face à la contamination et la généralisation du télétravail ont été autant de facteurs pour accélérer la transformation des modes de travail et notamment le nomadisme

Les espaces de bureaux sont devenus des lieux de rencontres et d’échanges.

Certains se sont transformés en lieux recevant du public pour des expositions, des évènements éphémères, des tiers lieux où l’on retrouve des espaces mutualisés de travail, de réunion, de sport, de commerces, etc.

D’autres espaces de bureaux, d’entrepôts vétustes sont désormais transformés en logements.

Objectifs : recyclage urbain, répondre à la pénurie de logement, dynamiser les centres villes dans le cadre de la ville du ¼ d’heure.

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Laurence Delannoy – Expert en urbanisme – Fondatrice de Mon Analyse Foncière

Le commerce physique face à un défi de taille

Le commerce physique accuse également un net recul par rapport à 2019 (Cf. Deloitte).

Depuis la fermeture des magasins dits « non essentiels » et le télétravail qui a changé les habitudes de consommation, la vente en ligne a explosé. Pour ne prendre qu’un seul exemple, celui d’Amazon, dont ses ventes ont augmenté de plus de 15% en 2021.

Evidemment, les consommateurs sont retournés dans les magasins ces derniers mois, ce qui a ralenti le boom d’activité sur le net.

Cependant, des freins au commerce physique subsistent tels que les loyers, les taxes, la qualité de l’achalandage, le manque de conseils en boutique, manque de diversité des enseignes et des produits, les difficultés de stationnement et de circulation, le manque de sécurité et de qualité des transports en commun.

Auxquels, il faut désormais ajouter les investissements pour répondre au « Net Zéro Retail » afin pour décarboner la profession.

Autant de coûts et de contraintes qui poussent le secteur à innover avec de nouveaux concepts tels que les “pop-Up store” où “magasins éphémères”, et encore le Click & Collect qui rencontrent un franc succès.

Les flagships store conservent qu’en à eux leur attractivité et sont de réels leviers de communication pour les marques. 

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Mélyssa Carré – Avocat en droit de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire urbanista.com

Quelle classe d’actif contribue au dynamisme du secteur immobilier ?

L’immobilier logistique tourne à plein régime.

C’est un marché très tendu sur l’ensemble du territoire jusque dans les centres urbains pour satisfaire « le dernier kilomètre »

Ce type d’actif a lui aussi pu bénéficier d’une charte commune dédiée à « la performance environnementale et économique de l’immobilier logistique français » signée à l’été 2021 par 50 signataires dont l’Etat

Vous n’avez qu’a regarder le nombre de camions routiers, de fourgons et autres véhicules de livraison sur les routes pour comprendre les volumes de flux physiques traités et imaginer les volumes de production & stockage.

On peut d’ailleurs regretter le manque de présence du fret ferroviaire pour accompagner le boom du secteur logistique.

Cette classe d’actif participe activement au dynamisme de l’ensemble du secteur de l’immobilier.

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Sébastien Darfeuille – AMO Travaux – MOE & OPC (spécialiste ERP, ERT) – Fondateur SD AMO Consulting

Transformation profonde du secteur de l’hôtellerie

Le secteur de l’hôtellerie n’a pas retrouvé les performances pré-Covid.

L’hôtellerie française accuse une moyenne de moins 60,7% de chiffre d’affaires par rapport à 2019.

L’absence des touristes étrangers « longue distance » et les mesures sanitaires n’ont pas permis aux professionnels du secteur de relever la tête.

Les touristiques et vacanciers se sont tournés vers d’autres modes de séjours et notamment vers les locations saisonnières, les résidences privées, ou encore les hébergements au camping.

A titre d’information, le volume de vente des camping-cars a bondi de 46% en 1 an et la fédération des professionnels de la piscine annonce une hausse de 55% de chiffres d’affaires en 2021.

Les enseignes de bricolage ont enregistré une hausse de chiffre d’affaires de 13% en 2021. Un record après une année 2020 déjà exceptionnelle, boostée par la crise sanitaire. Une santé de fer que ces enseignes doivent en partie à l’immobilier.

La technologie et les enjeux environnementaux impactent également le secteur de l’hôtellerie et accélère l’obsolescence des actifs.

Les acteurs de l’hôtellerie font face à des mutations rapides (coliving, coworking, AirBnB, nomadisme, télétravail, etc.) ainsi qu’à l’obsolescence rapide des espaces (enjeux environnementaux & réglementaires).

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Christian Kottmann – Consultant – Formateur et conférencier en technique de vente

Le secteur de l’immobilier est pleine mutation ! 

Le secteur de l’immobilier se digitalise !

Plus de 530 startups incubées par la French Proptech (Cf. rapport KleinBlue – Juin 2021) innovent pour améliorer le quotidien des professionnels de l’immobilier et l’expérience client.

Le plus grand challenge pour ces startups est de se faire connaitre et d’acquérir suffisamment d’utilisateurs actifs pour espérer perdurer… Elles sont confrontées à la réalité du terrain, à l’épreuve du temps et de l’argent.

Elles ont besoin de vous pour tester et améliorer leur solution … L’art de pivoter devient alors un atout !

Toutes les spécificités métiers y passent : Plateforme de financement et de crowdfunding, courtage en crédit, de garantie locative, traçabilité des matériaux, suivi des constructions en temps réel, marketplace pour le recyclage, applications de gestion des copropriétés et de ticketing, agence & plateforme de transaction 100% dématérialisées, home staging virtuel, modélisation 3D, process de gestion et de maintenance des bâtiments grâce au clone numérique (SCAN to BIM, GEM), etc.

N’ayez pas peur de franchir le pas !

L’intelligence artificielle (IA) n’est qu’un outil ; grâce à l’IA vous pouvez automatiser des tâches fastidieuses et redondantes et ainsi gagner du temps.

Elle ne remplacera pas la relation humaine, ni le lien de confiance pourvu que la qualité de conseil soit au rendez-vous.

A titre de comparaison, nous achetons aisément et en toute sécurité des vêtements ou des appareils électroménager en ligne, car le conseil en boutique n’est plus au rendez-vous. Il n’y a pas si longtemps, cela était impensable !

Là, où il y a un problème, il y a une solution numérique.

Il ne tient donc qu’aux professionnels de l’immobilier rester au centre de la relation client.

De nombreux professionnels dans le secteur tertiaire basent désormais toute leur stratégie commerciale en 100% full web.

Travailler partout sans contraindre et sans frontière !

Rédacteur : Tom delaey

Photo : Ludovic Baudry – Fondateur John Keating – Formateur & consultant digital – créateur site web www.lpgi.club

Une effervescence immobilière qui nécessite de la cohésion et de l’écoute.

A travers ces quelques lignes j’ai souhaité rappeler que tous les métiers de l’immobilier forment un tout indissociable !

Nous sommes interdépendants !

Trop souvent divisé sur tels ou tels aspects, forme juridique, modèle économique ou approche commerciale.

Le client qu’il soit à l’offre ou bien à la demande à une problématique.

Pour le séduire et satisfaire sa requête, je ne connais qu’une seule méthode celle de maitriser les aspects financiers, juridiques, techniques et réglementaires de son projet immobilier.

Cela d’autant que les projets se complexifient compte tenu des règlementations et des objectifs environnementaux.

Le projet facile n’existe plus !

La formation continue est une des ressources indispensables pour apporter le bon conseil et ainsi faire la différence.

Dans les prochains mois, un renversement de situation est fortement probable.

La crise actuelle et les mesures politiques pourraient avoir raison de notre économie.

Se former, partager ses retours d’expériences sont essentielles pour relever nos défis quotidiens.

Continuons à progresser ensemble et à tisser des liens sur toute la France.

Rédacteur : Tom delaey – Fondateur LPGI

Yannis Benbaouali – Responsable des Investissements Immobiliers – Prologis

LE REGARD DE L’INVESTISSEUR

Rédacteur : Jérémy Schorr – Directeur Commercial Primaliance

L’immobilier : une classe d’actifs qui se modernise, entre résilience et performance

Les acteurs de l’immobilier sont restés présents et actifs pendant la pandémie de Covid-19 !

Alors que de nombreux secteurs économiques voyaient leur activité fortement ralentie, voire complètement stoppée par la pandémie, l’immobilier n’a pour sa part quasiment pas connu de période d’arrêt, si l’on exclut le premier confinement du printemps 2020.

Que ce soient les notaires, les agents immobiliers, les brokers, les gestionnaires de fonds collectifs, ou les investisseurs, les parties prenantes du marché immobilier ont assuré la continuité de leurs activités.

Les visites d’immeubles ont pu se poursuivre, les contrats se signer, les transactions s’effectuer comme en temps normal.

Ceci a bien sûr été rendu possible par la numérisation croissante de cette activité, qui a contribué à limiter les déplacements physiques des professionnels ou des épargnants individuels: signatures numériques chez les notaires et entre professionnels de marché, visites virtuelles d’immeubles en 3D haute définition, échanges d’informations et souscriptions aux fonds immobiliers sous forme dématérialisée, autant d’innovations qui n’auraient pas été utilisables de façon fluide il y a encore une dizaine d’années.

Les gérants de fonds immobiliers (SCPI, OPCI, SCI) ont même tiré profit de cette situation inédite liée au Covid-19 pour faire avancer des dossiers de fond de leur industrie, comme par exemple la labellisation ISR (finalisée en octobre 2020 pour les véhicules collectifs immobiliers) ou la mise en place de nouvelles normes de mesure des performances des SCPI (annoncée récemment par l’ASPIM pour une application au 1er janvier 2022).

Loin de se limiter à une excellente réactivité face à la pandémie, on constate donc que ces professionnels de l’investissement ont su être proactifs et anticiper les évolutions à venir pour leur activité, sachant pertinemment que le Covid-19 était un facteur d’accélération des mutations en cours.

Rédacteur : Jérémy Schorr

Photo : Jérémy Schorr – Directeur commercial Primaliance

Le statut de valeur refuge de l’immobilier a été conforté par la crise sanitaire

Comme à chaque crise financière depuis plus de 30 ans -car la crise sanitaire a assez rapidement débouché sur une crise financière début 2020, nécessitant l’intervention des banques centrales- l’immobilier fait office de valeur refuge.

Alors que les marchés boursiers avaient perdu de l’ordre de 40% de leur valeur à la mi-mars 2020, les prix de l’immobilier étaient au contraire orientés à la hausse.

Ceci dit, tous les marchés immobiliers n’ont pas été logés à la même enseigne : alors que les investisseurs plébiscitaient les actifs résidentiels, l’immobilier de santé et la logistique, les commerces -et dans une moindre mesure l’immobilier de bureau- ont subi les effets adverses des fermetures administratives et de l’essor du télétravail.

Malgré tout, grâce aux mesures gouvernementales de soutien aux entreprises, les loyers des bureaux ont été payés à des niveaux proches de 100% de ce qui prévalait avant la pandémie et les taux de récupération sur les loyers des commerces sont revenus quasiment à la normale dès l’été 2020.

Les propriétaires ont aménagé quelques franchises de loyers pour pérenniser l’occupation locative sur certains actifs, mais dans l’ensemble l’année 2020 s’est soldée par une remarquable résilience des loyers encaissés.

On peut en prendre comme exemple le taux de distribution observé sur les SCPI, qui a atteint 4,18% en 2020, soit 95% du niveau distribué en 2019.

Au niveau des valorisations, l’année 2020 s’est soldée par une hausse significative sur le résidentiel, la logistique et la santé, une stabilité en moyenne sur les bureaux avec toutefois une hausse marquée à Paris intra-muros, et une correction limitée sur les actifs commerciaux.

Cette bonne tenue des valorisations s’observe par ricochet sur les SCPI, dont les prix ont augmenté en moyenne de 1,12% en 2020 selon l’ASPIM (à comparer à une hausse de 1,20% en 2019 et 0,80% en 2018).

Rédacteur : Jérémy Schorr

Photo : Patrick Benayoun – Co-fondateur Leads2Keys – #smartprospectez-vous ?

Perspectives post Covid pour l’immobilier

La période qui s’ouvre après la pandémie de Covid-19 sera marquée par de fortes incertitudes économiques.

Des secteurs entiers d’activité sortent durablement transformés de cet épisode sans précédent : tourisme, restauration, e-commerce, santé, technologie…

Les circuits logistiques mondialisés ont aussi été profondément affectés par la crise sanitaire, avec des pénuries importantes et durables de matières premières et de biens intermédiaires.

Le phénomène le plus frappant est la réapparition de l’inflation, qu’on avait presque oubliée depuis plus de 20 ans. Les derniers chiffres d’inflation aux Etats-Unis sont spectaculaires : + 6,8% en novembre 2021 sur 12 mois glissants, après +6,2% en octobre.

Le chiffre américain de novembre est tout simplement le plus élevé depuis 1982 !

Dans un tel contexte, le rendement des produits d’épargne financiers devient problématique car il est loin de couvrir l’inflation, en raison de la politique des taux zéro des grandes banques centrales.

Même s’il est probable que le taux du livret A soit revu à la hausse en février prochain, le coup de pouce devrait être symbolique et la rémunération réelle (i.e. nette de l’inflation) rester fortement négative.

Et, ne parlons pas des fonds euros d’assurance vie qui auront du mal à atteindre 1% de rémunération en 2021, alors que le taux d’inflation en zone euro était de 4,9% sur 12 mois en novembre 2021…

Dans un tel contexte, plutôt compliqué pour l’allocation des épargnants, l’immobilier a des atouts non négligeables : tout d’abord, un taux de rendement immédiat qui dépasse 4% (autour de 4,2% en 2021 pour la moyenne des SCPI du marché, avec certains véhicules qui approcheront les 6%), environ 4 fois plus élevé que les fonds en euros d’assurance vie, et surtout la perspective de voir les loyers des immeubles suivre l’inflation sur longue période en raison de l’indexation contractuelle des baux.

Du côté des prix, l’évolution est aussi connectée aux fondamentaux de l’économie réelle, c’est-à-dire à l’évolution des salaires et de la valeur ajoutée des entreprises.

Là encore, le facteur protecteur face à l’inflation existe sur longue période.

Lorsque l’on regarde rétrospectivement la dernière période d’inflation importante -les années 1970 et 1980- on observe que c’est la classe d’actifs immobilière qui a le mieux performé avec l’or.

Fin 2021, les beaux jours sont ainsi peut-être encore devant nous en ce qui concerne l’immobilier…

Rédacteur : Jérémy Schorr

Photo : Caroline Paroli – Co-fondatrice We-Act – Ambassadrice FrenchProptech Pays de la Loire

LE REGARD AFFUTE DU NOTAIRE

L’année de tous les dangers (juridiques) …évités !

Cette année 2021 a été très fructueuse pour les notaires, agents, mandataires, qui ont évité des déboires judiciaires à bien des clients :

? 530.625 autorisations d’urbanisme rétablies : permis de construire non demandés, déclarations d’achèvement de travaux jamais faites (bon en même temps, je connais peu de monde qui ait un jour réussi à faire ses finitions ! ?

? 632 abris de jardins requalifiés en studio indépendant (avec locataire bien sûr !)

? 63 bouts couloirs et 576 WC communs annexés sauvagement, découverts et rachetés à la copropriété.

? 750.000 pré-état datés pour des compromis (je vous laisse faire le calcul avec le coût moyen constaté…et penser à votre reconversion !)

Après ces chiffres inventés mais pas si farfelus que cela, et pour vous documenter, n’hésitez pas à consulter les vidéos d’analyse de jurisprudence de Maître Corinne Frappin, l’analyse pratique des lois concernant les syndics par Pascal Buscarlet, les enquêtes et coups de gueule de Frédéric Rose, et les autres contributeurs assidus du groupe LPGI !

Rédactrice : Caroline Paroli

Photo : Corinne Frappin – Avocat en droit immobilier – Fondatrice de frd-avocat.com

L’année de tous les records* …

Allez, je vous permets de briller en société, d’alimenter vos conversations de réveillon du 31 et vos premiers posts 2022 :

? Des Chiffres… 

 Nbre transactionsCA des notaires%immobilier dans l’activité
2015830.0006,5Mds*50%
2021>1.200.0008,4Mds50%
*Mds = MILLIARDS. Oui.

? Des Hommes et des Femmes…

 Nbre de notaires (associés ou salariés)Offices (hors annexes)HommesFemmesAge moyen du Notaire
20159.8026.80665%35%48
202116.5146.73246%54%44

* sources : rapports d’activité des notaires 2015 et 2021

Détails croustillants pour clouer le bec à Papy Marcel qui croit encore que « tu ne seras jamais notaire, c’est une charge qui se transmet de père en fils !» :

  • En 1980, les enfants de notaires devenus notaires représentaient 24 % de la population notariale alors qu’en 2015, ils étaient à 15 %.
  • En 1980, seules 151 femmes étaient notaires sur 6.785 notaires en France
  • La loi 2 août 2016 a limité l’âge d’exercice de la profession de notaire à 70 ans.

L’objectif du législateur était de favoriser l’accès à la profession des jeunes diplômés et de permettre le renouvellement des titulaires des offices existants. Entre 2015 et 2019, 524 notaires* avaient atteint l’âge de 70 ans et plus (5%).

Réponse du ministère de la Justice à la question de M. Hervé Maurey, publiée dans le JO Sénat du 18/03/2021 – page 1836

Rédactrice : Caroline Paroli

Photo : François Michalon – Expert en force mentale et du comportement – Conseiller des décideurs – Conférencier

Une innovation trop peu reconnue : le site DVF

Qu’il est loin le temps où, en 2010 les notaires-pilotes sollicités pour compléter les données de chaque promesse et chaque vente dans un formulaire de leur logiciel, râlaient de devoir faire un travail supplémentaire, non rémunéré !

Je vous rassure, ils râlent toujours mais les résultats de cette collecte sont aujourd’hui publics, pour le bonheur de nombreux professionnels et aussi start-ups spécialisées dans l’exploitation de DATA immobilières (estimations en ligne) !

Le décret n° 2018-1350 du 28 décembre 2018 relatif à la publication sous forme électronique des informations portant sur les valeurs foncières déclarées à l’occasion des mutations immobilières marque une nouvelle avancée en matière de transparence des données, et entraîne en avril 2019 la publication en Open Data des transactions immobilières des 5 dernières années.

Le gouvernement a décidé de publier ces informations pour une raison principale : Apporter plus de transparence pour les acheteurs et les vendeurs.

Aujourd’hui, le site est devenu une référence et même connu des particuliers, mis à jour régulièrement et ce, grâce aux (clercs) notaires qui chaque jour collectent ces données et les transmettent dans la base !

De nombreux sites aujourd’hui récupèrent ces données brutes (car il faut bien le dire le site DVF est moche !) pour les exploiter, les rendre accessibles aux professionnels.

Rédactrice : Caroline Paroli

Antoine Huvé – Fondateur de ChercheMonNid.com – La recherche Immo Inversée

La peur de la passoire thermique fait basculer le marché : le DPE

Cette fois-ci on ne nous a pas rajouté un nouveau diagnostic, mais il s’agissait de modifier un diagnostic existant !

Le choc passé (quand s’applique-t-il ? à qui, à quoi ??), les boulettes législatives résolues…reste que les sanctions financières (interdiction de louer) sont les seules qui fonctionnent, et ont un réel impact.

Résultat : au lieu de rénover, les Français vendent leurs passoires thermiques !

Une bonne chose pour les négociateurs qui voient des biens arriver sur le marché, qui n’auraient pas dû s’y trouver, et du travail à venir pour les spécialistes de la rénovation énergétique.

Rédactrice : Caroline Paroli

Jean-Paul Varenne – Fondateur Almofi- Conseil en investissement Financier

Et demain, quelle proposition de loi pour l’immobilier ?

Pour conclure mon billet sur l’année 2021, je vous propose de soumettre vos propositions pour 2022 en commentaires !

Je me lance :  que diriez-vous, pour récompenser les acquéreurs de « passoire thermique » et les aider dans la rénovation, de baisser les taxes dues sur les ventes de ces logements (=baisse des frais de notaire) ? Cela revient à leur accorder un budget pour rénover, qui serait investi dans des entreprises locales.

? J’attends vos idées !

Je vous souhaite à chacun.e une excellente année 2022 et puissions-nous poursuivre nos échanges sur le groupe des Petits Génies ou par des rencontres « en présentiel » !

Caroline

Rédactrice : Caroline Paroli

Thierry Lancry – Fondateur de Lancry International Real Estate

QU’EST-CE QUE LPGI CLUB ?

C’est vrai ça, c’est quoi ?

Les lettres LPGI correspondent aux premières lettres de chaque mot et article contenus dans la phrase “Les Petits Génies de l’Immobilier” ?

Ok, mais pourquoi “CLUB” ?

LPGI est bien plus qu’un réseau social sur LinkedIn !

C’est un club d’affaires et de rencontres professionnelles 100% immobilier présent sur tout le territoire français. ?

Vous pouvez d’ailleurs participer à des événements privés et des formations toute l’année.

Des événements au format inédit pour ancrer la relation à travers une expérience ! ?

Pour cela, il vous suffit de réserver vos places sur www.lpgi.club

Pourquoi un carnet d’adresses B2B ?

Nous sommes tous confronté à de grandes difficultés lorsqu’il faut trouver des professionnels de la construction fiables.

Nous sélectionnons donc pour vous les meilleurs professionnels afin que vos projets immobiliers soient toujours de grande qualité.

Pourquoi avoir également référencé des professionnels du loisirs dans le carnet d’adresses ?

Comme il est difficile de trouver des professionnels de la construction, il est également difficile de trouver de bonnes adresses pour les séminaires, les week-ends, les team-building, etc.

Nous sélections donc pour vous des lieux élégants ou insolites, des produits du terroir de qualité, des vignobles, etc.

Pour cela, nous sillonnons la France avec Eve à la recherche des meilleures adresses.

Un vrai travail de terrain, de passion, de partage et de rencontres.

Quels sont les leviers pour faire du business ?

Le groupe est composé d’une audience ciblée 100% pros de l’immobilier.

Nous sommes désormais +16200 membres répartis sur tout le territoire.

Pour information, nous refusons en moyenne 25 profils par jour)

? 1er levier : Publiez des contenus à forte valeur ajoutée dans la grille éditoriale hebdomadaire

? 2ème levier : Epinglez votre publicité au haut groupe (sur devis)

? 3ème levier : Demandez votre interview rédactionnelle recommandée auprès de l’ensemble des membres (sur devis)

? 4ème levier : Participez aux évènements privés

? 5ème levier : Utilisez notre service de mise en relation sur-mesure (sur devis)

Rédacteurs : Tom & Eve Delaey

Photo : Boostez votre visibilité auprès des 16200 membres, professionnels de l’immobilier – investissement : 600 euros / semaine

Quels sont les prochains objectifs de LPGI ?

Le groupe a acquis une notoriété importante basée sur le savoir-faire et la qualité des publications et des interventions des experts. (+5500 publications à forte valeur ajoutée en 12 mois)

Nous allons donc former une Task Force avec les experts du groupe pour répondre aux problématiques des professionnels de l’immobilier et notamment sur les sujets de division parcellaire, potentiel de constructibilité, valorisation immobilière, accompagnement RE2020 et Décret Tertiaire.

S’entourer des meilleurs, pour vous apporter le meilleur !

Le mot pour 2022 ?

L’année 2022 sera mouvementée … Il va falloir se former, s’entraider et partager !

Profitez au maximum de vos proches … Le bonheur ne s’achète pas ! ?

Rédacteurs : Tom & Eve Delaey

Tom Delaey – Fondateur LPGI & Eve Delaey Co-fondatrice LPGI CLUB
Demandez votre interview recommandée auprès des 16200 membres – (à partir de 600 euros)
Des séquences thématiques hebdomadaires pour progresser et apporter de la visibilité aux auteurs de publications
Un réseau d’affaires pour accélérer votre business et booster votre notoriété auprès d’une audience ciblée


Participez aux événements “private business event LPGI CLUB “. Développez votre réseau d’affaires !

Rédigé par Tom Delaey – Les petits génies de l’immobilier – http://lpgi.club